Pour éviter de connaître à nouveau les mêmes blocages, la question d’une révision constitutionnelle se pose donc en Tunisie. Un processus qui risque de prendre un certain temps. « Ce qu’il faut pour qu’il y ait une révision, c’est une Assemblée avec un autre visage politique qui accepte l’idée de la révision et qui décide d’abord d’élire les membres de la Cour constitutionnelle pour que le président, lui-même, le fasse et que le conseil de la magistrature le fasse. À ce moment là, la révision devient pensable », poursuit Salwa Hamrouni.
Plusieurs partis demandent désormais la tenue d’élections législatives anticipées. Le président Kaïs Saïed, qui doit s’exprimer dans les jours qui viennent, mettra peut-être fin au suspens qui commence à s’emparer du pays.