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AP- La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) s’ouvre, ce samedi 27 août, à Tunis. Environ 5 000 participants sont attendus parmi lesquels trente chefs d’État et de gouvernement venus de toute l’Afrique. Le Japon dit vouloir instaurer un vrai « partenariat » avec l’Afrique, un développement de qualité mené par les Africains, en veillant – allusion à peine voilée à la Chine – à ne pas surendetter les pays hôtes.

Le Premier ministre Fumio Kishida suit le sommet de la Ticad par vidéo-conférence, depuis Tokyo, écrit notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles, car il a contracté le Covid-19. Il aurait tant aimé être à Tunis pour dire que le Japon augmentera ses aides à l’Afrique de 40% pour les trois années à venir, selon le journal économique Nikkei.

Développement centré sur l’humain

Le Japon soutient un développement centré sur les êtres humains, mené par les Africains eux-mêmes, une façon de se différencier de la Chine accusée de favoriser les entreprises et ouvriers chinois, au détriment des économies locales, et de ne pas tenir compte des droits humains et de l’environnement.

Le Japon veut financer des infrastructures de qualité à un prix abordable. Tokyo met aussi en garde l’Afrique contre des niveaux excessifs d’endettement, autre allusion à la Chine qui précipite les pays dans le piège du surendettement.