D’importants effectifs de police ont été déployés mais aucun heurt n’a été signalé dans l’immédiat.
Lors d’une autre manifestation vendredi soir à l’appel d’organisations de la société civile et de plus petites formations politiques, la police a fait usage de matraques et de gaz lacrymogène pour disperser les participants, dont certains ont été arrêtés.
Les divisions au sein de la classe politique et des représentants de la société civile empêchent les opposants à Kaïs Saïed d’afficher une position claire et unie à même de mobiliser la population.
Le référendum de lundi ne suscite pas pour autant d’enthousiasme évident. Pour de nombreux Tunisiens, les difficultés économiques l’emportent sur les préoccupations politiques. (Reportage Tarek Amara, rédigé par Angus McDowall, version française Bertrand Boucey)