
AP- C’est une décision de justice peu commune qui a été prise par un tribunal de Séoul cette semaine. Kim Jong-un a été condamné à verser plus de 134 000 euros de dommages et intérêts à neuf Sud-Coréens pour les agissements de son père en 2002. Cette année-là, un conflit autour des frontières maritimes séparant les deux Corées avait entraîné la mort de six Sud-Coréens et treize Nord-Coréens.
Comme prévu, Kim Jong-un n’est pas devenu le premier leader nord-coréen à se déplacer en Corée du Sud pour se rendre dans le box des accusés d’un tribunal de Séoul. Mais la cour n’ayant pas connaissance de l’adresse de l’accusé, elle invite « Kim Jong-un à se rendre en personne au tribunal afin de récupérer les documents le concernant ». L’absurdité de la situation contraste avec la gravité de l’affaire qui était jugée ce mercredi.