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AP- Qui l’eût cru? La Russie, son armée considérée comme la seconde plus puissante du monde, ses centaines de milliers d’hommes massés aux frontières, ses milliers de chars ou sa puissante aviation ne devaient faire qu’une bouchée de l’Ukraine.

Le Blitzkrieg espéré et planifié par Vladimir Poutine et ses généraux un peu trop optimistes n’a pas eu lieu. Plus de 80 jours après le début de l’invasion russe, les échecs se suivent et se ressemblent: après avoir échoué à prendre Kiev et entamé la bataille pour le Donbass, la Russie s’est vue contrainte d’abandonner ses plans sur Kharkiv.

La ville et sa région a ainsi été reprise par les forces ukrainiennes, désormais bien mieux armées grâce au flux continu d’armes lourdes envoyées par l’occident et dont les contre-offensives se révèlent particulièrement efficaces –voire carrément humiliantes.

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Alors l’Ukraine s’enhardit. Elle ne vise plus seulement la résistance: elle vise désormais la victoire. Appuyé par les propos du chef de l’Otan, le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Budanov a ainsi avancé lors d’une interview donnée à Sky News que son pays pouvait défaire la Russie d’ici la fin de l’année, et reprendre des territoires perdus dans le Donbass comme en Crimée.

La fin de Poutine?

Le renseignement britannique n’est pas beaucoup plus optimiste quant aux chances de la Russie de l’emporter en Ukraine –quoi que «l’emporter» puisse désormais signifier.