AFFAIRE AMBOLOTARAKELY – ANKAZOBE – Le chef de bande Iarisy tué par les gendarmes

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Traqué par les gendarmes après avoir attaqué le village d’Amboara Anjozorobe, Iarisy, le principal auteur de l’incendie criminel ayant fait trente-deux morts à Ankazobe, a été neutralisé.

Fin de la saga criminelle pour le tristement célèbre Iarisy, fugitif activement recherché pour un incendie criminel ayant fait trente-deux morts, dont quinze enfants, à Ambohitriniandriana Ambolotarakely Ankazobe au mois d’août 2022. Samedi, dans un accrochage avec les forces de gendarmerie entre Anditina et Soarano, dans la commune d’Antanetibe Antanivolo, le bandit notoire a été frappé de projectiles lors d’une fusillade. Dans un sauve-qui-peut, ses comparses ont quand même réussi à embarquer son corps. Ayant succombé en pleine fuite, il a été par la suite abandonné par ses acolytes. En remontant les traces de Iarisy et de sa bande, le fokonolona a retrouvé sa dépouille pour la ramener dans le village d’Ambalavary Ambatomanohina où il était originaire. Ses compagnons ont pour leur part réussi à s’évanouir dans la nature.

Affrontements

L’opération de la gendarmerie a été déclenchée suite à une attaque à main armée perpétrée à Amboara Anjozorobe samedi. Le quidam et sa bande ont abattu quatre villageois pendant leur expédition. D’emblée, des gendarmes du poste avancé d’Antanetibe Antanivolo ont engagé une poursuite, sitôt alertés. Un accrochage s’en était alors suivi lorsque les deux camps se furent retrouvés nez-à-nez. Répondant au nom d’Elysé Randrianarisoa, le célébrissime Iarisy a toujours été précédé par sa triste réputation et son nom de bandit. Ayant fait son fief des dédales de montagnes inhabitées enfouies dans le triangle limitrophe entre Ankazobe, Tsaratanana et Anjozorobe, il avait fait parler de lui dans les rapts contre rançon, les vols de bétail ainsi que des meurtres et règlements de compte. Avant de mettre à feu et à sang le village d’ Ambohitriniandriana Ambolotarakely Ankazobe, il y avait élu domicile pendant quelques années. Suite à des conflits de voisinage et un bras de fer judiciaire sur une affaire foncière, il avait quitté les lieux, pour revenir cinq ans plus tard avec ses compagnons, après avoir lancé des mises en garde. Ce chef dahalo avait des kalachnikov dans son arsenal de banditisme.

 

 

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