C’est le résultat d’une opération menée par de la brigade d’infanterie mobile de à Buea dans la région du Sud-Ouest le 03 mars dernier.
Suite aux explosions survenues lors de la Course de l’espoir pour le Mont Cameroun le 25 février, la Brigade d’infanterie mobile (BIM) de Buea a lancé une opération en fin de semaine dernière. Le BIM a fait un raid sur un camp séparatiste dirigé par le « Général Black Rapen », rapportent des sources dans la région. Selon une source de sécurité, l’armée a détruit un atelier de fabrication d’engins explosifs improvisés au cours de l’opération. Six de ces engins explosifs improvisés ont été récupérés. Le chef de ce groupe se serait échappé tandis que plusieurs de ses hommes ont été arrêtés. Aucune communication officielle n’a cependant été faite sur cette opération. Ce jour-là, peu après 7 heures du matin, alors que le départ de cette course à pied venait à peine d’être donné, une première détonation a retenti, suivie quelques minutes plus tard par deux autres déflagrations. Ces trois explosions ont eu lieu près du stade Molyko de Buea, point de départ et d’arrivée de cette course de l’Espoir. Un endroit qui avait été pris d’assaut aux aurores par des milliers de spectateurs. Ces attaques ont fait officiellement 18 blessés. Une femme qui a été blessée est décédée quelques jours plus tard des suites de ses blessures.
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