Le président comorien Azali Assoumani, non moins président en exercice de l’Union africaine est attendu en juin à Bamako. Selon nos sources, il viendra s’enquérir des mesures prises pour la bonne tenue du référendum constitutionnel prévu le 18 juin.
Quatre mois après avoir été élu à la tête de l’Union africaine, le chef de l’Etat de l’archipel des Comores, le colonel Assoumani Azali Boinaheri, président en exercice de l’Union africaine est attendu au Mali le moins juin. C’est la première fois que M. Azali foulera le sol malien depuis qu’il a accédé au pouvoir et est devenu chef de l’Etat à l’issue d’un coup d’Etat, le 30 avril 1999, avant d’être élu président de l’Union des Comores en 2002, 2016 et 2019.
D’après nos sources et confidences le président en exercice de l’Union africaine espère mettre sur pied une médiation avec le Mali, la Guinée Conakry et le Burkina dans l’optique de les réintégrer au sein de l’organisation.
Lors du 36e sommet de l’instance panafricaine, les ministres des Affaires étrangères des trois pays susmentionnés en Transition ont plaidé la levée de la suspension de leur pays à l’Union africaine. Le chef de l’Etat de l’union des Comores devrait aussi s’enquérir des mesures prises pour la bonne tenue du référendum constitutionnel prévu le 18 juin. Idem pour les autres élections qui vont suivre ce référendum pouvant conduire au retour à l’ordre constitutionnel.
Cette année et l’année prochaine, le continent africain connaîtra au moins huit élections majeures. Généralement, en Afrique les périodes électorales sont sources des tensions. Cette situation conduit souvent à des émeutes entre le gagnant et le perdant et qui dégénèrent en guerre civile.
Pour pallier cette situation, le président en exercice de l’Union africaine entend prendre les devants en trouvant des mécanismes pour éviter tout conflit post-électoral.
Ousmane Mahamane