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L’embargo économique décidé par les chefs d’états de la sous-région est appréhendé diversement dans l’opinion publique Malienne en fonction des catégories sociales. Naturellement apprend-t-on de la part du confrère, Adama Coulibaly, patron du groupe de presse, Global Medias à Bamako.

Selon lui, ‘’Ça dépend. Il y’en a qui disent ne rien craindre. Mais, c’est surtout pour les plus riches qui ont leur argent dans les banques, ils s’inquiètent. Mais pour un pauvre qui n’a pas d’argent en banque, il s’en fout’’. Au nombre des sanctions décidées par l’instance sous-régionale avec effets immédiats, le gel des avoirs de l’état Malien à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la suspension des transactions commerciales entre le Mali et ses voisins de la CEDEAO.

Une situation qui devrait empiéter lourdement sur les activités du secteur privé Malien directement touché par ces sanctions.

Raoul Mobio