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La figure montante de la scène politique sénégalaise est accusée de viols sous la menace d’une arme et de menaces de mort par la jeune Adji Sarr, employée d’un salon de beauté que fréquentait le président des Patriotes africains du Sénégal pour l’éthique, le travail et la fraternité.

Au Sénégal, il faut remonter au procès, en 1963, de l’ancien Premier ministre Mamadou Dia, pour une tentative de coup d’Etat pour retrouver un tel retentissement autour d’une affaire judiciaire impliquant un responsable politique.

Le début des faits remonte au 6 février 2021, lorsque, Adji Sarr, porte plainte pour « viols répétitifs » et « menaces de mort » contre Ousmane Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle du 24 février 2024.

Le 3 mars 2021, le député et maire de Ziguinchor est officiellement mis en cause puis convoqué par le doyen des juges du tribunal de Dakar.

Escorté par ses partisans, Ousmane Sonko quitte alors son domicile dakarois de la Cité Keur Gorgui et se dirige vers le palais de justice. Il est ensuite arrêté pour « trouble à l’ordre public », puis libéré sous contrôle judiciaire, après plusieurs jours d’émeutes dans tout le pays.

Des émeutes qui ont fait 14 morts et occasionné de nombreuses scènes de pillages.

Malgré l’audition au fond de la victime, la procédure judiciaire piétine par la suite. Ce n’est que début mars 2022, qu’Ousmane Sonko est auditionné pendant trois heures par les juges.