
Après la réception lundi de la présidente de la Commission européenne à Windsor, le roi Charles III est sous le feu des critiques. « C’est une position très dangereuse qu’il adopte », pointe Sammy Wilson, porte-parole d’un parti unioniste nord-irlandais, qui craint l’interventionnisme politique du roi.
L’Europe, ce n’est pas la tasse de thé de tout le monde au pays du Brexit. Celle que le roi Charles III a partagée lundi 27 février à Windsor avec Ursula von der Leyen a du mal à passer. La présidente de la Commission européenne venait de sceller un nouvel accord post-Brexit sur l’Irlande du Nord. Ce rendez-vous assez bref a provoqué pas mal de remous outre-Manche.
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Chez les nombreux souverainistes de tous bords, on parle d’une rencontre inappropriée où l’on laisse entendre que le roi apporterait son soutien à un accord encore discuté dans les instances politiques du pays. « C’est une mauvaise décision et le roi la regrettera dans le futur, explique Sammy Wilson, l’un des porte-paroles du DUP, le principal parti unioniste nord-irlandais, un parti pro-monarchie. Vous ne pouvez pas être plus profondément dans la politique. Le roi va devoir s’expliquer s’il continue dans cette voie et politise la monarchie, il la met en péril. »