Il s’agit des rebelles condamnés à la prison à vie pour leur implication dans la mort de l’ancien président Idriss Deby Itno, en avril 2021.
Plus de 400 rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), condamnés mardi à la perpétuité notamment pour atteinte à la vie de l’ex-président Idriss Deby Itno, vont finalement quitter la case prison. Ils ont été graciés samedi par décret présidentiel.
Cette grâce est en réalité la matérialisation de l’engagement pris par le président de la transition tchadienne dans le cadre d’un accord de paix signé à Doha le 8 août avec certains groupes rebelles de libérer des « prisonniers de guerre ».
Mais la mesure est loin d’être inclusive. Elle ne concerne pas en effet le mouvement rebelle en exil, Mahamat Mahdi Ali, et 55 membres de l’organisation condamnés par contumace à la prison à vie mardi.
C’est le 20 avril 2021 que l’armée tchadienne avait annoncé la mort du Maréchal Idriss Déby Itno, tué au front par les rebelles.