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AP- Stupeur au Brésil après l’assaut dimanche 8 janvier contre le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême à Brasilia par des partisans de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro. Les autorités, qui ont repris le contrôle de ces lieux de pouvoir ce lundi matin, commencent tout juste à évaluer l’ampleur des dégâts, tandis que les condamnations continuent de pleuvoir.

« L’Obs » fait le point sur ce « remake » de l’attaque du Capitole à Washington il y a deux ans, presque jour pour jour, par des soutiens de Donald Trump.

 Plusieurs heures de chaos

Depuis le second tour de l’élection présidentielle le 30 octobre 2022, qui a vu le candidat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (dit « Lula ») l’emporter d’une courte tête face à Jair Bolsonaro, les partisans de l’ancien chef d’Etat d’extrême droiterefusent d’accepter la défaite et réclament une intervention de l’armée.

Une semaine après l’investiture de Lula, des centaines d’entre eux, pour beaucoup habillés du maillot jaune de la Seleçao, la sélection de football du Brésil, un symbole qu’ils se sont approprié, sont parvenus à investir les trois immenses palais de la capitale brésilienne sous le cri de ralliement « intervention militaire » (pour chasser Lula du pouvoir).

Les édifices envahis à Brasilia, dont le palais présidentiel du Planalto et le siège de la Cour suprême, étaient vides en ce dimanche