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Selon le Représentant spécial du Président pour la mise en œuvre du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, Ambassadeur Johnnie Carson, l’Afrique est l’un de ces partenaires importants avec lesquels les Etats-Unis doivent continuellement écouter et travailler. Il dira que son pays reconnait l’ascension mondiale de l’Afrique et aussi la nécessité de l’avoir à la table des décisions importantes. 

L’Ambassadeur Johnnie Carson a, à la faveur d’un point de presse virtuel tenu le 13 juin dernier, a partagé avec les médias des progrès réalisés au cours des six derniers mois dans la mise en œuvre des réalisations du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique et de la manière dont ces efforts mettent en évidence l’engagement des États-Unis envers le continent africain.

En effet, au cours des six derniers mois, l’Ambassadeur Johnnie Carson, affirme s’être engagé dans un effort pour tendre la main aux dirigeants africains à travers le continent et pour rencontrer tous les diplomates africains à Washington, D.C., afin de déterminer comment leurs dirigeants et comment leurs pays voyaient le sommet. Il se réjoui que le sommet a été grandement apprécié par tous ceux qui y ont assisté. « Les dirigeants sont extrêmement satisfaits de ce qui s’est passé », lance-t-il. A souligner qu’au cours des six derniers mois, le pays a constaté de grands progrès sur le plan commercial et économique. M. Carson a rappelé que lors du sommet, il y avait une journée consacrée aux questions d’affaires, commerciales et d’investissement. Ladite journée, dit-il, a abouti à la conclusion d’accords d’environ 15,7 milliards de dollars entre des entreprises américaines et des entreprises africaines. Depuis lors, le nombre de transactions a en fait augmenté pour atteindre 16,2 milliards de dollars.

Ces accords, à ses yeux, ont couvert un large éventail de domaines, notamment les infrastructures, les soins de santé, la mise en œuvre et l’établissement de systèmes solaires, ainsi que les activités agricoles. Par ailleurs, l’une des autres choses qui ont été faites depuis la mise en œuvre du sommet a été la création d’un Conseil d’engagement de la diaspora américaine. Aux dires de notre conférencier, « c’est l’une des choses que le président Biden a dit qu’il voulait faire. Ce conseil sera représenté par 12 Américains composés d’individus de la diaspora de première et deuxième génération ainsi que de la diaspora patrimoniale. Ils feront rapport au président par l’intermédiaire du secrétaire d’État sur les recommandations visant à renforcer le niveau de coopération et de compréhension entre les Afro-Américains qui sont ici aux États-Unis et ceux qui vivent sur le continent ».

A l’entendre, la diaspora représente un énorme atout de politique étrangère pour les États-Unis. Personne ne connaît mieux l’Afrique et n’est plus connecté que ceux qui en sont récemment venus, qui y ont leur héritage. Nous considérons cela comme une évolution très positive.

Ibrahima Ndiaye