La filiale nigérienne d’Orano, anciennement Areva, a exploité durant 40 ans une mine d’uranium, notamment pour alimenter les centraux nucléaires français. Si le site a fermé depuis près de deux ans, les déchets, eux, ne sont toujours pas confinés. « Compte tenu de la puissance des vents dans la région, les poussières radioactives, le gaz radioactif sont dispersables dans l’environnement très facilement, explique l’ingénieur. Comme ces déchets ne sont pas confinés, la contamination est passée dans les eaux souterraines. C’est tout à fait inacceptable. »