0 2 minutes 4 mois

AP- De nouvelles sanctions contre l’Iran ont été adoptées, lundi, par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, a déclaré la présidence suédoise de l’UE.

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne (UE) ont adopté, lundi 23 janvier, un nouveau train de sanctions contre l’Iran pour condamner l’usage de la force contre les manifestants, a déclaré la présidence suédoise de l’UE.

« Les ministres ont adopté un nouveau train de sanctions contre l’Iran, ciblant ceux qui sont à l’origine de la répression. L’UE condamne fermement l’usage brutal et disproportionné de la force par les autorités iraniennes contre des manifestants pacifiques », a indiqué la présidence dans un tweet, sans donner plus de détails.

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union ont ajouté lundi 37 personnes ou entités iraniennes impliquées dans la répression des manifestations sur la liste de leurs sanctions pour violation des droits humains.

Pas de placement des Gardiens de la Révolution sur liste noire

Mais Josep Borrell a affirmé que les 27 ne pouvaient décider, à ce stade, de placer les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, sur leur liste noire.

« C’est quelque chose qui ne peut être décidé sans un tribunal. Une décision de justice est nécessaire », a expliqué Josep Borrell.  « Vous ne pez pas dire : ‘Je te considère comme un terroriste parce que je ne t’aime pas’. Cela doit être fait lorsqu’un tribunal d’un État membre émet une déclaration juridique, une condamnation concrète », a-t-il martelé.